Ce projet soutenu par le gouvernement togolais est à l’initiative de l’association belge ECLORE ASBL.
Le centre ECLORE va offrir une nouvelle vie aux jeunes filles de la rue à travers l’appui psychologique, l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle, ainsi qu’un suivi après réinsertion.
Hon. Hessou PASSIWE, Maire de la commune Agoè-nyivé 2, s’est, dans son mot de bienvenue réjouit du choix de sa commune pour la réalisation de ce projet, qui vient en soutien aux initiatives du gouvernement en faveur du bien être des personnes vulnérables.
L’Association ECLORE AFRIQUE est présente au Togo depuis plus de 16 ans. Docteur Ali KHAMAKCHIAN, cofondateur de l’association, s’est dans son propos réjouit des bonnes relations que cette association entretient avec le gouvernement en indiquant que :
« Nous avons toujours eu un excellent accueil au Togo, malgré le fait qu’on nous sollicite dans d’autres pays d’Afrique, nous avons préféré le Togo qui, depuis 26 ans nous soutient dans nos œuvres. Ce projet de construction du centre d’accueil des filles de la rue est né l’année passée et j’ai demandé à madame le Premier Ministre du Togo, son soutien et c’était instantané. Je remercie l’ensemble du gouvernement. La forte implication de madame le Ministre de l’Action Sociale, a vraiment facilité la concrétisation de cette première phase du projet. On mettra les efforts en place de sorte que les meilleurs talents sortent de ce centre ».
Maître Stanislas ESKENAZI, cofondateur d’ECLORE, dans la présentation du projet a indiqué que « le centre s’étend sur un espace de 3 300 mètres carrés sur lequel des bâtiments écologiques seront construits. La durée des travaux de construction sera d’un an. Il y aura des dortoirs, des lieux d’étude, de formation, d’échanges. Il y aura aussi une unité de santé pour apporter des soins nécessaires aux jeunes filles en interne et aux populations environnantes. Tout est prévu pour qu’à termes, le centre accueille 80 jeunes filles de la rue et leurs enfants »
Le chef canton de Légbassito Konami AGBOTRO-LOGBO IV a témoigné sa gratitude au gouvernement pour les multiples œuvres en faveur de la population de son canton. Pour lui « ce centre est un beau cadeau qui va véritablement aider cette couche de la population à s’insérer dans la société comme le veut le Chef de l’Etat, le Président de la République ».
A cette occasion, le Ministre de l’Action Sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof Kossiwa ZINSOU-KLASSOU, a indiqué dans son discours de circonstance que, la vision du Chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE de ne laisser personne de côté, oriente la définition des politiques du gouvernement et caractérise l’implémentation des projets et actions.
« C’est pourquoi la prise en compte des besoins spécifiques des populations vulnérables parmi lesquelles les femmes et les jeunes filles, a constitué un des piliers importants de l’action gouvernementale. Le projet de prise en charge des filles en situation de rue, pour leur réinsertion réussie dans la société, projet que nous sommes aujourd’hui en train de porter sur les fonts baptismaux, participe à l’opérationnalisation de cette vision du Président de la République », a-t-elle souligné.
Le ministre Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU a aussi relevé que, « le projet ECLORE s’inscrit pleinement dans les priorités du Gouvernement en matière de justice sociale, de protection des droits humains, et d’autonomisation des femmes. Il répond à un enjeu majeur de la société : la réinsertion digne et durable des jeunes filles confrontées à des parcours de rue, souvent marqués par l’exploitation, la précarité et la marginalisation ». Madame le ministre a salué l’initiative de l’association belge ECLORE ASBL, ainsi que la collaboration exemplaire entre les partenaires locaux, notamment le centre SICHEM, les associations ANGE, AGOPODE, EODEC, et toutes les structures œuvrant avec détermination pour la protection de l’enfance et l’inclusion sociale chères au Chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE et a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir ce projet dans toutes ses dimensions notamment dans l’accompagnement administratif, l’appui institutionnel, et l’encouragement des démarches de plaidoyer pour la reconnaissance des droits des jeunes filles de la rue et de leurs enfants.