A travers le financement du Fonds vert pour le climat (GCF), le projet NAP Readness « Renforcement des capacités nationales et régionales pour une gestion efficace des risques climatiques au Togo » est développé et est en cours de mise en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture. (FAO) en étroite collaboration avec le ministère de l’environnement et des ressources forestière. Le projet a inscrit dans son cadre de résultats, plusieurs activités dont l’actualisation du Plan National d’Adaptation PNA 2014 et l’élaboration de cinq plans régionaux d’adaptation au changement climatique PRA.
Le projet compte s’appuyer sur les Groupes Techniques de Travail Multisectoriels (GTTM) dans les régions et au niveau national.

Cet atelier technique entend donc renforcer les capacités des Groupes Techniques de Travail Multisectoriels (GTTM) inclusifs et sensibles au genre, issus de divers cadres pour leur opérationnalisation afin de leur permettre de s’approprier les processus PNA et PRA au Togo.
Pour le représentant résident de la FAO SUKATI Mphumuzi « le Togo a renforcé sa gouvernance décentralisée » Il s’est d’abord félicité de cette avancée et remercié le gouvernement pour avoir facilité la tenue de cette formation à travers le ministère de l’Action Sociale de la Solidarité et de la Promotion de la Femme.
Quant au représentant du ministre de l’environnement Aoufoh Koffi DIMIZOU, « les questions d’environnements n’ont pas de limite. L’ensemble des ministères sectoriels en s’engagent vont créer une synergie d’action dans la recherche des solutions appropriées, mesurées et plus adaptées en tenant compte du genre ».
Le secrétaire général, représentant son ministre de tutelle Kossiwa ZINSOU-KLASSOU, Ministre de l’action sociale de la solidarité́ et de la promotion de la femme en ouvrant les travaux a dressé un tableau des effets des changements climatiques et les mesures prises par le Togo pour les atténuer.

Les défis climatiques et écologiques auxquels le monde est aujourd’hui confronté a-t-il souligné « menacent la vie et les moyens de subsistance de milliards de personnes. Les phénomènes météorologiques et la dégradation des écosystèmes ont des répercussions dévastatrices sur nos communautés, notre économie et notre environnement. Ils sont sources de perturbations économiques, écologiques et même sanitaires, affectant de ce fait, le développement sous plusieurs angles ».
Les données de la stratégie régionale climat de la CEDEAO révèlent que, seulement 1,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont produits par les pays de l’espace CEDEAO actuellement et contribuent de façon très faible au réchauffement climatique. Pour autant, le continent africain se situe au cœur des enjeux des changements climatiques de cette première moitié́ du 21ème siècle.

Face à cette situation aggravante, le gouvernement s’est résolument engagé depuis quelques années dans la définition de stratégies et actions susceptibles de lutter efficacement contre les effets du dérèglement climatique. Cet engagement résulte de la ferme volonté́ du chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République, de renforcer significativement la résilience des communautés, des écosystèmes et d’anticiper les crises futures.

En phase avec les priorités de la Feuille de route gouvernementale Togo-2025, et l’Accord de Paris signé en 2016 sur le réchauffement climatique, ces mesures consistent, entre autres, en des constructions de centrales solaires photovoltaïques à travers le pays, l’installation d’environ 31 000 lampadaires solaires pour l’éclairage public, la poursuite du processus de reboisement visant à planter un milliard d’arbres à l’horizon 2030, l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, l’opérationnalisation des zones d’aménagement agricole planifiées, dont beaucoup de femmes sont bénéficiaires.
Malgré́ les efforts consentis, des initiatives doivent se poursuivre pour inverser la tendance du dérèglement climatique, en raison de la persistance, de l’ampleur et de la complexité́ du phénomène.
Le Gouvernement, en partenariat avec la FAO, a initié́ le présent projet, avec une composante visant à renforcer les capacités des acteurs concernés sur l’intégration du genre dans le processus de planification de l’adaptation aux changements climatiques.
Le Secrétaire Général a au nom de son ministre Professeur Kossiwa ZINSOU-KLASSOU, renouveler la reconnaissance du Gouvernement à la FAO pour l’accompagnement qu’elle apporte au Togo dans la mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale Togo-2025, à travers ses appuis constants et multiformes.

Il a enfin encouragé d’autres partenaires à se mobiliser davantage pour accompagner le Togo dans ses efforts d’intégration de la femme dans tous les secteurs de développement, dont la politique de transition vers une économie verte. Cette formation ouverte dans le grand Lomé va s’étendre aux cinq autres régions du pays.