Ministère de L'Action Sociale, de la Promotion de la Femme, et de l'Alphabétisation

Le Togo a célébré la Journée mondiale des droits de l’enfance

Le Togo a célébré la Journée mondiale des droits de l’enfance

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La Journée mondiale de l’enfance (JME) est célébrée chaque année le 20 novembre, pour sensibiliser l’opinion publique et accélérer les progrès vers la réalisation des droits de l’enfant. Cette journée marque l’anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) en 1989, qui énonce les droits fondamentaux de chaque enfant. Dans le cadre de la célébration mondiale de cette journée édition 2023, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et Plan internationale Togo, a organisé ce vendredi 17 novembre 2023 à Lomé, un atelier bilan de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’Enfant. La cérémonie de lancement officiel des activités marquant cette journée a été présidée par la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’enfance célébrée le 20 novembre de chaque année, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le Fonds des Nations unies et Plan International Togo a organisé ce vendredi 17 novembre 2023 à Lomé, un atelier bilan de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfance.  La Journée mondiale de l’enfance est célébrée chaque année, pour sensibiliser l’opinion publique et accélérer les progrès vers la réalisation des droits de l’enfant. Cette journée marque l’anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), adoptée en 1989, qui énonce les droits fondamentaux de chaque enfant.  Cette manifestation marque un attachement du Togo aux idéaux de l’Etat de droit et du respect des droits de l’homme en général et, en particulier, des droits de l’enfant. Après la ratification de la Convention relative aux droits de l’Enfant le 1er août 1990, le Gouvernement togolais, sous le Leadership de son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, s’est résolument engagé à créer un environnement protecteur à tous les enfants vivant sur son sol. Cet engagement s’est traduit par de nombreuses évolutions législatives, institutionnelles, programmatiques et opérationnelles.

Au plan législatif, il faut relever que, conformément à sa politique de protection de l’enfant, le Togo s’est engagé dans un processus d’internalisation effective de la CDE et de l’ensemble des autres instruments internationaux et régionaux auxquels il est partie. Ce qui a conduit à l’adoption, entre autres, des textes ci-après : le code de l’enfant ; le code des personnes et de la famille ; le nouveau code pénal ; la création de la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes au Togo ; la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel. En dehors du cadre juridique, des efforts ont été entrepris en vue du renforcement des cadres institutionnel, stratégique, programmatique et opérationnel.

C’est ainsi que, sur le plan institutionnel, diverses mesures ont été prises pour améliorer la prise en charge des enfants vulnérables, à savoir : la transformation de la brigade pour mineur de Lomé en centre d’accès aux droits et à la justice pour enfants ; le renforcement de la ligne verte « ALLO 1011 » qui, en plus des appels téléphoniques, est équipée d’une plateforme de signalement par messagerie « SMS » ainsi que la promotion de la santé sexuelle et génésique des adolescents ; la création de centres d’écoute et de conseils des victimes de violence basée sur le genre et la mise en place de centres de prise en charge intégrée sur le plan sanitaire, psychologique et juridique.

Sur le plan stratégique et programmatique, des documents d’orientation sont élaborés et mis en œuvre :  le programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né (Wézou) ; le plan d’action national de lutte contre les pires formes de travail des enfants ; le programme d’assurance maladie en milieu scolaire, « School Assur » ; la stratégie nationale de justice pour enfants, qui prévoit la mise en place d’un système de recueil de plaintes et donne la possibilité aux mineurs détenus de porter plainte en cas de violence ; le programme national de lutte contre les grossesses et le mariage chez les adolescentes en milieux scolaire et extrascolaire ; le programme sur la parentalité positive pour l’accompagnement des parents en vue de prévenir la négligence et toutes les formes de violences à l’égard des enfants.Sur le plan opérationnel, les efforts consentis ont permis d’aboutir notamment à: la réduction du temps de séjour des enfants dans les couvents, passant de 3 ans à 45 jours ; ce qui a permis le retrait en deux ans de 846 enfants des couvents vaudous pour leur scolarisation et leur formation professionnelle ; la création de 1139 centres d’état civil majoritairement installés dans les cantons et villages ainsi que dans des centres de santé en vue de rapprocher les services de l’état civil des usagers la gratuité de l’acte de naissance ; la mise en œuvre de la politique de l’alimentation scolaire dans des établissements primaires sur l’ensemble du territoire national

Photo de famille des participants

La ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a saisi cette occasion pour réitérer la reconnaissance du Gouvernement et celle de tous les enfants aux chefs traditionnels, aux leaders communautaires et religieux, pour leur accompagnement et le respect de leurs engagements contenus dans la « Déclaration de Notsè » et son acte additionnel de Togblékopé. En prélude à cet atelier bilan, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) et Plan international Togo, apportera une assistance en vivres et non vivres à quelques structures d’accueil des enfants vulnérables du Grand-Lomé.