Ministère de L'Action Sociale, de la Promotion de la Femme, et de l'Alphabétisation

LE NOUVEAU CODE DES PERSONNES ET DE LA FEMME A FAIT OBJET DE VULGARISATION DANS LA REGON DES PLATEAUX

LE NOUVEAU CODE DES PERSONNES ET DE LA FEMME A FAIT OBJET DE VULGARISATION DANS LA REGON DES PLATEAUX

code de la famille

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Le Ministère de l’Action Sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation veut faire du nouveau code des personnes et de la famille un outil accessible à toutes les couches sociales de la population. Ce nouveau code des personnes et de la famille a été traduit en quatre langues nationales (Ewé, le Kabiyè, Tem et le Ben (Moba). L’objectif est de permettre aux leaders communautaires de s’approprier du contenu dudit code afin qu’ils puissent le vulgariser au sein des populations à la base

Au Togo comme dans les autres pays en Afrique, la majorité de la population est influencée par les religions et des traditions. Celles-ci ignorent encore le droit civil, à l’exception d’une minorité. Le droit de famille est une partie du droit privé traitant entre autre du mariage, du divorce, des régimes matrimoniaux et de la succession. Ainsi, en dehors du mariage civil, il existe trois types de mariages selon la religion ou la tradition à laquelle appartient chaque citoyen : le mariage coutumier, le mariage chrétien et le mariage musulman. Dans la pratique, la population, ayant la méconnaissance des lois du droit de la famille, ne les respecte pas au moment du mariage ou du divorce et suit les règlements selon la coutume ou la religion pratiquée. Il y’a de nombreux abus pendant le mariage, par exemple, la polygamie, l’exigence de la dot, la pédophilie. Pendant le divorce, le mari peut exiger une séparation des biens et la femme, quitte parfois le domicile conjugal démunie et en cas de décès par exemple, la famille reprend tous les biens abandonnant la femme et les enfants.
Le code des Personnes et de la Famille de 1980 modifié en 2012 et en 2014, a pour but, de corriger les dispositions à caractère inéquitable et discriminatoire, qui portent justement atteinte aux droits des personnes, principalement ceux des femmes et des enfants, et de garantir à la fois une stabilité et une évolution progressive de la société togolaise, par l’établissement d’une symbiose entre la coutume et le droit moderne.
Ce code traduit en quatre (4) langues à savoir, Ewé, Kabiye, Mina et Moba fait objet de vulgarisation à travers le Pays. L’étape de la région des plateaux s’est déroulée les 26 et 27 octobre 2021 à Atakpamé et les 28 au 29 octobre 2021 à Anié. L’objectif, selon le ministère de de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, est de permettre à ces leaders communautaires de s’approprier le contenu dudit code afin qu’ils puissent le vulgariser au sein des populations à la base. « Il s’avère nécessaire de porter à la connaissance des populations, ces différentes modifications du code en vue de permettre à tous les acteurs de s’approprier cet instrument qui régit les rapports familiaux et d’en faire bon usage des dispositions qui s’y trouvent », a expliqué la directrice du Genre et des droits de la Femme au ministère en charge de l’Action sociale, Madame Tebie Amoussou-Kouetéte Mazalo.
L’objectif visé est d’amener ces différents acteurs à œuvrer pour l’atteinte des résultats visés par le Plan nationale de Développement (PND), décliné en feuille de Route 2020-2025 notamment à son axe1 qui stipule : « renforcer l’inclusion et l’harmonie et garantir la paix ».