Ministère de L'Action Sociale, de la Promotion de la Femme, et de l'Alphabétisation

Le Gouvernement installe les membres de la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes au Togo

Le Gouvernement installe les membres de la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes au Togo

Tg_maspfa

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

Dans le cadre du renforcement du système de lutte contre la traite des personnes, le gouvernement a, le 29 septembre 2021, pris le décret N°2021-104/PR portant création, attribution, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP). En application de l’article 22 de ce décret, les membres de cette Commission ont été nommés par arrêté interministériel N°004/MASPFA/MSPC/MIJ, le 19 janvier 2022. Les membres de cette commission ont été installés ce mardi 14 février 2022 au cours d’une cérémonie, présidée par le Ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires monsieur Payadowa Boukpessi.  Il avait à ses côtés, la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté, des Relations avec les Institutions de la République, Porte-Parole du Gouvernement monsieur Christian Trimua, l’Ambassadeur de France au Togo, S.E.M Augustin Favereau et le Préfet du Golfe, le Col. Awaté Hodabalo.

La traite des personnes constitue l’une des préoccupations majeures de l’heure. En terme de trafic, elle est classée au troisième rang mondial après le trafic de la drogue et celui des armes. Chaque année, environ deux millions et demie de personnes essentiellement des femmes et des enfants, tombent sous l’emprise des trafiquants. La traite des personnes se révèle ainsi comme l’un des fléaux les plus redoutables et les plus combattus en raison des graves atteintes qu’elle porte non seulement aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, mais aussi et surtout à la sécurité et à la stabilité des Etats. Conscient de cette situation, le Togo a ratifié plusieurs instruments internationaux et a pris des initiatives sur le plan local pour faire face à ce phénomène.

Sur le plan international, le Togo a ratifié la Convention des Nations unies contre la criminalité le 02 juillet 2004, le Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants,le 08 mai 2009 et laConvention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CDE) le 1er août 1990.

Sur le plan africain, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, du 05 mai 1998, la Convention de la CEDEAO sur l’entraide judiciaire, le 28 octobre 1998 et la Convention de la CEDEAO sur l’extradition entre les Etats de l’Afrique de l’Ouest, le 24 septembre 2004 et plusieurs autres accords internationaux.

La traite des personnes constitue l’une des préoccupations majeures de l’heure. En terme de trafic, elle est classée au troisième rang mondial après le trafic de la drogue et celui des armes. Chaque année, environ deux millions et demie de personnes essentiellement des femmes et des enfants, tombent sous l’emprise des trafiquants. La traite des personnes se révèle ainsi comme l’un des fléaux les plus redoutables et les plus combattus en raison des graves atteintes qu’elle porte non seulement aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, mais aussi et surtout à la sécurité et à la stabilité des Etats. Conscient de cette situation, le Togo a ratifié plusieurs instruments internationaux et a pris des initiatives sur le plan local pour faire face à ce phénomène.

Sur le plan international, le Togo a ratifié la Convention des Nations unies contre la criminalité le 02 juillet 2004, le Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, le 08 mai 2009 et la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CDE) le 1er août 1990.

Sur le plan africain, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, du 05 mai 1998, la Convention de la CEDEAO sur l’entraide judiciaire, le 28 octobre 1998 et la Convention de la CEDEAO sur l’extradition entre les Etats de l’Afrique de l’Ouest, le 24 septembre 2004 et plusieurs autres accords internationaux.

Comme initiative propres que le Togo a réalisé sur le plan national, on note, l’adoption du code de l’enfant, promulgué le 6 juillet 2007, ainsi que la loi N°2015-010 portant nouveau code pénal du 24 novembre 2015 qui prend en compte la traite des personnes dans sa globalité (enfants et adultes), la création de la Commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de traite, la mise en place des Comités  locaux de surveillance, le renforcement des capacités des autorités de répression et la mise en place au sein du ministère de la justice d’une cellule de lutte contre la traite des personnes.

Comme initiative propres que le Togo a réalisé sur le plan national, on note, l’adoption du code de l’enfant, promulgué le 6 juillet 2007, ainsi que la loi N°2015-010 portant nouveau code pénal du 24 novembre 2015 qui prend en compte la traite des personnes dans sa globalité (enfants et adultes), la création de la Commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de traite, la mise en place des Comités  locaux de surveillance, le renforcement des capacités des autorités de répression et la mise en place au sein du ministère de la justice d’une cellule de lutte contre la traite des personnes.

Photo de famille

Malgré ces efforts, de nombreux défis subsistent pour la coordination, le suivi des interventions, la prise en charge holistique des victimes, la répression des auteurs et complices. D’où la nécessité pour le gouvernement de mettre en place la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes. Cette Commission aura pour mission, de coordonner les actions de lutte contre la traite des personnes et de répondre aux préoccupations régulières exprimées aussi bien par les institutions internationales et régionales en matière de lutte contre la traite des personnes.  La cérémonie de ce jour, marque l’installation officielle des membres de ladite Commission et le début de leur mission. Le Ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires monsieur Payadowa Boukpessi a au nom du gouvernement présenté ses félicitations aux membres de la Commission pour leur nomination et renouveler ses remerciements à tous les partenaires techniques et financiers et aux organisations de la société civile qui œuvrent aux côtés du gouvernement pour le bien-être des populations. Il a exhorté l’ensemble de la chaîne des acteurs à contribuer au bon fonctionnement de ladite Commission dans l’intérêt de la population en général et celui des femmes et des enfants en particulier.