Ministère de L'Action Sociale, de la Promotion de la Femme, et de l'Alphabétisation

La ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma préside la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de renforcement de capacités sur le cadre continental de résultats (CCR) de l’Union Africaine

La ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma préside la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de renforcement de capacités sur le cadre continental de résultats (CCR) de l’Union Africaine

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La Commission de la CEDEAO organise à Lomé, un Atelier régional pour le renforcement des capacités des coordonnateurs du programme « Femme paix et sécurité » sur le cadre continental de résultats (CCR) de l’Union africaine. La cérémonie d’ouverture des travaux de cet atelier a été présidée par la ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté en octobre 2000, la résolution 1325, relative à l’importance et à la reconnaissance du rôle que peuvent jouer les femmes dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits, ainsi que dans la consolidation de la paix. Le programme « Femme paix et sécurité », implémenté dans les différents pays de la sous-région ouest-africaine, se situe dans le cadre de la domestication de cette résolution. L’appropriation de ce programme par les Etats membres de la CEDEAO démontre la reconnaissance de la capacité et de la disponibilité des femmes à contribuer valablement à la cohésion sociale et à la stabilité des nations.

Photo de famille des participants

Le Togo, sous le leadership du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé et faisant siennes ces préoccupations de stabilité et de paix, a choisi de faire de l’inclusion économique et sociale un des principaux vecteurs de la cohésion nationale dans son nouveau plan de développement, Togo 2025.  

Dans le but d‘accroître l’implication des femmes dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits ainsi que la consolidation de la paix, un plan d’action national « Femmes, paix et sécurité », a été élaboré en 2011 puis actualisé en 2018, en y impliquant pour cette deuxième édition, les jeunes.

Dans le même sens, le Gouvernement réalise depuis 2016, la formation et l’installation des clubs de paires éducatrices en leadership politique des femmes, paix et développement.

En 2021, le Togo a bénéficié d’un soutien financier et technique pour la mise en œuvre d’un projet d’intégration du genre et d’autonomisation de la femme dans les forces armées togolaises. Ce projet a pour objectif, de renforcer la présence des femmes militaires au sein des missions onusiennes.

Les résultats obtenus de toutes ces actions ont été possibles grâce aux effets conjugués des multiples réformes intervenues au sein des forces de défense et de sécurité togolaises. Il s’agit, entre autres, de la police de proximité, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la contribution aux opérations de maintien de la paix avec une intégration effective et croissante du personnel féminin     

Tout comme le Togo, l’ensemble des pays de la CEDEAO ont tous entrepris des initiatives et mènent des activités qui s’inscrivent dans le cadre du programme « Femmes, paix et sécurité ».

Afin de mieux capitaliser les résultats obtenus et réaliser davantage d’avancées, la CEDEAO a jugé opportun d’élaborer un document de mesure adapté à ses réalités régionales à partir du cadre continental de résultat (CCR) de l’Union Africaine, objet de la présente rencontre.

Durant les quatre jours de travaux, les participants auront à renforcer leur capacité pour une utilisation optimale de ce nouvel outil de mesure de la mise en œuvre du programme « Femmes, paix et sécurité » dans les différents Etats de la CEDEAO.

« Conscients que nos Etats ont besoin d’outils harmonisés et efficaces pour mieux capitaliser nos interventions sur le terrain, je formule le vœu que les échanges qui s’en suivront, favorisent une meilleure appropriation et permettent une meilleure visibilité des actions à mener désormais dans ce domaine », a laissé entendre la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma qui a,  au nom du Gouvernement togolais,  présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

Pour elle, la lutte pour la paix ne peut se faire en épargnant les potentialités et les capacités combien exceptionnelles des femmes, qui représentent d’ailleurs plus de la moitié de la population dans la plupart des Etats à travers le monde.  Elle a ensuite adressé ses vifs remerciements à la Commission de la CEDEAO pour cette belle initiative et le choix porté sur le Togo pour abriter cet atelier combien important.