Ministère de L'Action Sociale, de la Promotion de la Femme, et de l'Alphabétisation

La Ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma lance officiellement les cours d’alphabétisation dans la préfecture de Haho

La Ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma lance officiellement les cours d’alphabétisation dans la préfecture de Haho

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La Ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a procédé ce jeudi 08 septembre 2022, au lancement officiel des cours d’alphabétisation dans la préfecture de Haho.  Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Amélioration de la gouvernance urbaine et de l’ouverture sociale dans les communes du Haho » et de la célébration de la journée internationale de l’Alphabétisation célébrée ce 08 septembre 2022.

Le Togo comme les autres pays du monde entier a célébré ce 08 septembre, la Journée internationale de l’alphabétisation. Placée sous le thème, Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation, cette journée a été pour le Togo, une occasion de repenser l’importance fondamentale des espaces d’apprentissage d’alphabétisation afin de renforcer la résilience et assurer une éducation de qualité, équitable et inclusive.  Ce thème cadre bien avec les efforts de riposte à la pandémie, conduisant à faire appel à des solutions innovantes, pour assurer un enseignement plus résilient. La transformation des espaces d’alphabétisation implique une gestion plus durable des installations physiques. Elle implique également des changements du système d’enseignement en facilitant une reconnaissance du diplôme obtenu à la fin de la formation.

En prélude à cette journée, la Ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a lancé officiellement les cours d’alphabétisation dans la préfecture de Hawo. Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Amélioration de la gouvernance urbaine et de l’ouverture sociale dans les communes du Haho ». Ce projet est axé sur le développement du capital humain et met une emphase particulière sur l’un des leviers sur lesquels le Gouvernement mise pour faire reculer l’ignorance et la pauvreté au Togo, c’est-à-dire l’alphabétisation. Plus de 2 000 femmes dans les 4 communes du Haho verront leur vie changer ; elles pourront lire, écrire et compter, autant de compétences qu’elles vont bientôt acquérir, pour un meilleur rayonnement de la préfecture de Haho et par voie de conséquence, au profit d’une meilleure contribution au développement du pays.Les cours d’alphabétisation peuvent donc servir de cadre de référence dans le contexte de l’apprentissage tout au long de la vie, à former des citoyens aguerris à la culture de la paix, de la tolérance, du patriotisme et du travail bien fait ; autant de valeurs dont le Togo a besoin aujourd’hui pour une société beaucoup plus paisible et plus stable.

« Ce qui nous réconforte davantage, c’est que ce projet jette les bases d’un développement intégré et durable des quatre communes du Haho. Cela répond parfaitement à l’esprit de développement inclusif prôné par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, et qui est si bien partagé également par nos partenaires »,a laissé entendre la Ministre de l’Action sociale, Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.  Pour elle, analphabétisme demeure un mal profond qui gangrène notre vie commune et c’est à juste titre qu’elle a salué ce projet qui contribue à l’atteinte des objectifs de l’ODD 4, de la feuille de route gouvernementale 2025 et de l’axe stratégique 3 du plan national de développement.

Au Togo, l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) réalisée en 2017 a estimé le pourcentage de femmes alphabétisées âgées de 15 à 49 ans à 46,1% et celui des hommes de la même tranche d’âge à 70,4%. La population analphabète est plus rurale qu’urbaine et le phénomène d’analphabétisme touche plus les femmes que les hommes. Par ricochet, les femmes analphabètes rencontrent d’énormes difficultés qui les empêchent de contribuer efficacement au développement du pays, de développer leur leadership, ce qui entraine leur faible représentativité dans le débat public et les sphères de décision à plusieurs niveaux.