Le Togo à l’instar de la communauté internationale célèbre ce 11 octobre, la journée internationale de la fille. C’est la Ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma qui a procédé ce mardi, au lancement officiel des activités marquant la célébration de cette journée en présence des partenaires impliqués dans la promotion de la jeune fille et des organisations féminines.
Placée sous le thème, Notre temps est venu. Nos droits, notre avenir ! La Journée internationale de la fille a pour but de contribuer à la lutte contre la double discrimination dont la fille est victime du fait de son jeune âge et de son sexe. Elle vise à exhorter les gouvernants et tous les acteurs de développement à engager des stratégies novatrices pour permettre à la fille de se réaliser pleinement au même titre que le garçon.
Au Togo l’évènement a été marqué par une conférence débat animée par la Ministre de l’action sociale, de la promotion de la Femme et de l’Alphabétisation avec l’ensemble des partenaires impliqués dans la promotion de la fille.
Pour la Ministre de l’Action sociale, madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, le thème de ce 10ème anniversaire vise un engagement fort de tous les acteurs sur les questions de protection et de promotion des droits des filles. Il s’inscrit aussi dans la vision de développement du Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé à travers le plan national de développement, notamment en son effet 5 de l’axe 3 où le Gouvernement entend, « poursuivre la promotion de l’équité et de l’égalité de genre, l’autonomisation des femmes et leurs participations effectives à la prise de décisions à tous les niveaux du processus de développement ».
Dans son allocution de circonstance, elle a relevé les mesures prises par le Gouvernement togolais et ses partenaires au développement dans le but d’offrir à la fille les mêmes chances que le garçon de s’épanouir, de se former et de développer ses potentialités. Ces mesures sont entre autres : le renforcement de l’arsenal juridique protégeant les droits de l’enfant surtout de la fille ; la diversification des offres de formation professionnelle par la création de nouvelles filières et la multiplication des centres de formation sur l’ensemble du territoire ; la formalisation de l’organisation des examens de fin de formation en vue de faire du certificat de fin d’apprentissage, un diplôme d’Etat ; la mise en œuvre du programme de l’excellence académique et du leadership de la fille et du programme de lutte contre les mariages et les grossesses chez les adolescentes en milieu scolaire et extrascolaire ; la suppression des frais scolaires dans les Etablissements publics et la suppression des frais d’inscription aux divers examens scolaires et universitaires pour permettre aux parents de faire face aux difficultés liées à la vie chère et au choc induit par la pandémie à COVID-19.
La ministre de l’Action sociale a lancé un appel à tous les acteurs afin qu’ils puissent davantage s’engager dans l’intensification de leurs actions pour permettre à la fille togolaise de devenir une véritable actrice, prête à participer pleinement à l’atteinte des objectifs de la feuille de route gouvernementale et partant des ODD.
La célébration de cette année sera marquée par une série d’activités qui seront réalisées avec plusieurs partenaires dont Plan International Togo. Ces activités concernent entre autres : l’octroi de prix d’excellence aux cent soixante (160) meilleurs filles (80) au CEPD, et 80 au BEPC) des sept régions éducatives du pays ; la formation de deux cent (200) filles en genre et leadership ; les stages d’immersion au profit de cinquante (50) filles issues de la formation et genre et leadership ; la prise de commande de cent (100) filles aux postes de direction dans administrations publiques et privées ; la rencontre des filles avec Madame le premier Ministre.
Rappelons qu’en1995, lors de la Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, les pays ont adopté à l’unanimité la Déclaration et le Programme d’action de Beijing le plan directeur le plus progressiste à ce jour pour la promotion des droits des femmes et des filles. La Déclaration de Beijing est la première à appeler expressément les droits des filles.
Le 19 décembre 2011, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré dans la résolution 66/170 le 11 octobre Journée internationale de la fille, afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde.
Le Gouvernement à travers le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation entend mettre l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir l’autonomisation des filles et le respect de leurs droits humains.