La Ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a procédé ce lundi 13 mars 2023 à Tsévié dans la préfecture de Zio au lancement officiel du projet dénommé, « promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs universels des adolescents vulnérables en Afrique de l’ouest au Togo, région maritime » ou « ma santé-mes droits ». La cérémonie s’est déroulée en présence de la représentante de Plan international Togo et ses partenaires de même que les autorités locales.
Depuis 2008, la volonté politique de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé et de son Gouvernement, d’offrir la chance à tout enfant d’avoir accès à l’éducation, s’est traduite par la prise de certaines mesures parmi lesquelles la suppression des frais de scolarité et d’examen. Ces mesures ont permis une augmentation du taux de scolarisation qui, d’ailleurs, semble atteindre la parité au niveau primaire.
Malheureusement, force est de constater une diminution de ce taux à partir du secondaire jusqu’à l’université. Diverses causes sont à la base de cette situation parmi lesquelles, les abondons scolaires pour cause de grossesses.
En effet, des statistiques du ministère de l’enseignement relèvent que durant l’année académique 2015-2016, 3036 adolescentes ont contracté des grossesses au cours de l’année scolaire. Ce chiffre est porté à 3343 au cours de l’année scolaire 2017-2018. Entre 2021 et 2022, ce nombre a atteint 5000.
Face à cette situation, le Gouvernement togolais a pris des initiatives visant à protéger la fille et à lui permettre d’évoluer sur le plan scolaire et universitaire.
Parmi ces mesures, on note : le programme national de lutte contre les grossesses et les mariages des adolescentes en milieu scolaire, la mise en œuvre depuis quelques années, avec l’appui du PNUD, du programme de promotion de l’excellence académique des filles, qui constitue une mesure incitative et une stratégie visant à amener la fille à prendre conscience de son avenir et à éviter autant que possible, les actes et autres situations préjudiciables à sa scolarisation et à son avenir.
En plus de ces mesures, le Gouvernement a décidé depuis quelques années d’intégrer des modules en matière d’éducation sexuelle et de la reproduction dans les programmes d’enseignement.
Malgré ces dispositions, le problème est encore crucial dans les familles et dans les communautés. La communication parents-enfants sur les sujets y relatifs rencontre toujours de la résistance, sinon, un sujet tabou. Pour renforcer les différentes actions du Gouvernement en matière de protection des droits des filles à la scolarisation, Plan international Togo et ses partenaires, notamment l’ONG « La Colombe » ont initié le projet « ma santé mes droits ».
Ce projetqui a pour objectif de promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs universels des adolescents vulnérables en Afrique de l’ouest, permettra aussi l’accès des filles aux services de santé sexuelle et reproductive et les droits connexes qui restent toujours un défi à relever.
Pour la ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, « la mise en œuvre de ce projet et les résultats auxquels il aura abouti, contribueront à faire prendre conscience aux familles et aux communautés sur la nécessité d’une communication entre parents et enfants pour éviter que nos enfants en particulier nos filles périssent faute de connaissance ». Elle a saisi cette occasion pour renouveler ses admirations aux Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé pour toutes les initiatives prises pour le bien-être de la femme en général et de la fille en particulier. Aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Togo dans la mise en œuvre de ses projets sociaux, madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma leur a renouvelé la reconnaissance de tout le Gouvernement et a promis accompagner les initiateurs de ce projet dans sa mise en œuvre pour le bonheur de tous les bénéficiaires.