Tristesse, … incompréhension, … désolation, … la première escale de la ministre et sa suite dans l’une des familles éplorées est lourde d’émotion. A l’arrivée de la délégation officielle, la famille endeuillée, non habituée aux rituels protocolaires, se dispose comme elle peut. Un porte-parole ordinaire ou auto-désigné esquisse un mot de bienvenue. La ministre maitrise bien les civilités locales. Elle s’y plie, puis décline l’objet de la visite qui en réalité, est évidente : mots de compassion de la part du Chef de l’Etat, condoléances du gouvernement, expression de la solidarité de tous les citoyens, …
… Puis, enveloppe. Il en sera de même durant toute la tournée. Chaque famille endeuillée est soutenue financièrement, de même que les blessés.
Les bénéficiaires ont adressé leur gratitude au Chef de l’Etat. Ils se sont sentis entourés, honorés et réchauffés par cette chaleur humaine témoignée par tous ces officiels de l’Etat et de la région du Grand Lomé. En effet, la ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme était bien entourée pour la circonstance : la gouverneure du district autonome de Lomé, Zouréhatou KASSAH-TRAORE, des députés, des maires, des chefs traditionnels et religieux, de même que l’équipe de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC). Tous, depuis la survenue du sinistre, ont apporté des appuis aux services de secours d’urgence et aux populations en détresse.
Cette proximité manifestée aux familles frappées par ce drame cruel illustre une fois encore de l’esprit de solidarité et d’inclusion cher au Président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBE, pour qui « personne ne doit être laissé de côté », dans l’agenda quotidien de l’Etat togolais. L’accident survenu le 13 décembre 2024 à Agoè-Zongo a suscité une vague d’émotion dans l’ensemble du pays. Aux environs de quinze (15) heures, un camion-citerne a malheureusement heurté la passerelle pour piétons qui s’est écroulée sur certains usagers de la route ; bilan : huit (8) morts, trois (3) blessés.