A Tsévié, tous les acteurs de la région maritime ont répondu à l’invitation du ministère, constate avec satisfaction , le secrétaire général du ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation ; N’gmebib BILEBA : « votre présence …témoigne à suffisance du prix que vos organisations respectives et vous –mêmes attachez à la promotion du genre en général, et au bien-être de la femme en particulier…Cela nous rassure de surcroît, que le gouvernement n’est pas seul dans ses efforts permanents de garantir à tous et à chacun, un mieux-être, dans un esprit d’inclusion sociale », a-t-il déclaré .Ces acteurs sont issus de l’administration publique, de la chefferie traditionnelle, de la société civile et des médias. Tous sont conviés à construire un cadre de concertation au niveau déconcentré, pour mieux capitaliser les actions en faveur des femmes au niveau de la région.
Cette activité est motivée par des constats assez pertinents : les différents acteurs, aussi bien étatiques, que de la société civile, du secteur privé ou des organismes internationaux, interviennent de façon éparse, chacun en vase clos, et souvent sans référence à la PNEEG (politique nationale d’équité et d’égalité de genre).Conséquence : duplication des actions sur le terrain, dispersion voire gaspillage des ressources, concentration des actions au même endroit, pendant que d’autres zones ne sont pas couvertes etc. Autant de lacunes et de dysfonctionnement que le cadre de concertation devra corriger.
En dehors des cadres de concertation attendus au niveau des régions (six régions, donc six cadres), il est prévu au finish, un cadre national qui devra coordonner le mécanisme au niveau de l’ensemble du pays.
Depuis plusieurs décennies, la question du genre et de promotion de la femme est devenue une préoccupation majeure au niveau national, régional et international. Pour s’intégrer dans cette réalité, le Togo a pris une série de mesures juridiques (accès de la femme à la terre, révision du code des personnes et de la famille, renforcement du code pénal en matière de protection des femmes etc.), économiques (mécanismes incitatifs de financement agricole, finance inclusive…) et politiques (réduction de moitié en 2013, le cautionnement des femmes candidates aux élections …), en vue d’améliorer de façon significative, la situation des femmes au Togo.
La création de ces cadres régionaux (un par région, six au total au niveau des six régions) qui devra déboucher sur la mise sur pied d’un cadre national , facilitera la création d’un partenariat fort, inclusif et participatif, devant permettre un partage d’expérience et de bonnes pratiques , pour mettre « de l’ordre » dans le secteur genre , en vue d’induire de meilleurs résultats au profit des groupes cibles.
Après Tsévié, le même exercice se poursuivra à Kara (pour le compte de la région de la Kara), Dapaong (région des savanes) et Lomé.